Plan de mobilité Sytral

La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N° 81 - février 2025
Jeudi 27 février 2025 — Dernier ajout mercredi 26 février 2025

Le Sytral a sollicité l’avis du conseil municipal de Vénissieux sur le Plan de Mobilité des Territoires Lyonnais à l’horizon 2040.

Ce plan contient des avancées avec l’arrivée du T10 qui reliera la gare de Vénissieux à Gerland, ainsi que les projets de tramway T8 et de bus à haut niveau de service, qui fluidifieront les déplacements dans l’Est, notamment entre Vénissieux, Chaponnay et Givors.

En revanche, il subsiste des points noirs à améliorer.

Les quartiers de Charréard, Max Barel et Monery, ainsi que les zones industrielles, ne sont pas suffisamment desservis.

La ligne T4 fait l’objet de retards, circulations irrégulières, et de saturation. Avec la ligne D, ce sont les lignes les plus fréquentées de la métropole. Cela démontre que Vénissieux est la porte d’entrée sud de l’agglomération.

Les parcs relais de Parilly et de la gare de Vénissieux sont saturés. Nous demandons le prolongement d’une ligne forte de transports en commun vers Corbas, avec la création d’un parc relais qui permettrait d’accueillir les véhicules venant du sud afin de désengorger le parc relais de notre gare.

Nous demandons la mise en accessibilité de la gare de Vénissieux et le développement des infrastructures du rail par la SNCF et la Région, notamment le contournement ferroviaire du fret indispensable pour libérer des sillons au bénéfice du RER.

Nous pensons que l’objectif de la part modale des transports en commun n’évolue pas assez, passant de 22 % dans le PDU actuel pour 2030 à seulement 25 % pour 2040.

Prendre les transports en commun devrait être un gain de temps, de coût et de confort. Il est essentiel d’en finir avec le fonctionnement en étoile, forçant l’usager à passer par le centre-ville de Lyon pour faire un trajet de banlieue à banlieue.

Dans ce temps de crise sociale et économique où les gouvernements ponctionnent les collectivités locales pour maintenir les profits des plus riches, nous pensons, au contraire, que les pouvoirs publics doivent faire plus et mieux pour réduire l’usage des véhicules individuels.

Le développement des transports collectifs est un choix d’avenir ; il y a une bataille à mener pour le financement des mobilités par les entreprises.Un autre objectif est d’atteindre la gratuité des transports. Des avancées ont été faites avec la tarification sociale et la gratuité pour les moins de 10 ans. Elles doivent être poursuivies.

Ces deux objectifs, de gratuité et de développement, exigent un engagement fort de l’État comme des entreprises.

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