Dans un contexte national où le gouvernement se désengage de plus en plus, les associations de soutien à la formation professionnelle jouent un rôle essentiel.
Les jeunes sont les premières victimes de la crise avec un taux de chômage sans précédent. Et quand ils trouvent un travail, c’est pour la moitié d’entre eux, un emploi précaire.
Prônant une logique libérale de plus en plus prédatrice, le Medef affirme sans honte que le pacte de responsabilité, ne va pas assez loin et réclame un salaire au rabais pour les plus jeunes. Les précariser ne suffit pas, il faut aussi les humilier.
Etre jeune aujourd’hui est devenu un handicap. Comment s’en sortir, comment avoir confiance en l’avenir quand on galère, quand on se sent méprisé, quand rien n’est possible ?
A Vénissieux, le chômage des jeunes atteint des proportions catastrophiques. Et les mesures de rigueur ne font qu’aggraver la situation. On a tous en tête le rapport, paru ce week-end, qui confirme que la baisse des charges sur les entreprises et la réduction des dépenses publiques détruisent plus d’emplois qu’elles n’en créent ! Mais, entraîné dans sa course libérale, le gouvernement persiste et étrangle financièrement les communes, les empêchant d’investir, donc de soutenir l’emploi et l’insertion.
C’est indigne et irresponsable car aucune société ne peut évoluer en accablant sa jeunesse.
Il faut redonner un sens à l’avenir, rompre l’exclusion. C’est pourquoi la Ville subventionne le Fond Local d’Aide aux Jeunes qui aide financièrement les jeunes en difficulté et répond à leurs besoins urgents. Il les accompagne vers l’insertion. Il leur redonne confiance sur un projet qui les concerne personnellement.
Les jeunes qui réussissent démontrent que la formation est essentielle et que nous devons continuer notre action avec les associations. Nous sommes déterminés à poursuivre notre politique pour que le plus grand nombre ait droit à une formation solide, pour que tous puissent entrer dans la vie professionnelle avec le maximum de chance.
Nous leur devons des perspectives et non un horizon désespérant. Nous leur devons l’avenir.
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