Michèle Picard a inauguré aujourd’hui, en présence de Maryvonne Bin-Heng, présidente de Filactions et du Collectif Femmes de Vénissieux, l’étape vénissiane du festival « Brisez le silence » contre les violences conjugales.
Plusieurs élus communistes et apparentés se sont rendus au festival afin de montrer leur soutien à cette démarche.
Les données réelles des violences faites aux femmes vont au-delà de toute interprétation : une femme meurt sous les coups de son conjoint tous les deux jours et demi en France, soit 140 victimes en 2009.
Cette violence conjugale représente 16% des homicides dans notre pays !
48 000 femmes sont victimes de viols, je précise, constatés par les services de police ou de gendarmerie, soit 132 actes ignobles par jour, traumatismes dont il est très difficile de se relever.
Violence économique, violence sociale, violence verbale, violence physique sont le lot de ces femmes. Face à cette situation, qui empire d’année en année et que la crise actuelle va accentuer, le gouvernement a fait adopter la loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites aux femmes.
Des avancées sont faites dans ce texte (en matière de mariage forcé par exemple), mais entre les intentions et le terrain, il y a un fossé immense. Les budgets et les actes sont aujourd’hui inssufisants.
A vénissieux, même si nous ne pouvons faire les choses qu’au niveau municipal, le conseil a voté l’aménagement d’un logement d’urgence dans la ville. Il a également été voté une subevention au planning familial qui ne pouvait terminer ses budgets. Mais l’échelle municpale, ne pourra pas à elle seule colmater les brèches faites par le gouverment.
Le festival Brisé le silence continu cette fin de semaine, avec notamment le défilé samedi 27 novembre dans les rues de Lyon. Le départ est à 14h place bellecour pour rejoindre la place Louis Pradel.
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