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Le blog de Michèle Picard, maire de Vénissieux, député suppléante du Rhône
Georges Brassens
Octobre 2011, par adminIl y a trente ans, Georges Brassens nous quittait.
J’avais 14 ans et pourtant je me souviens avoir eu le sentiment qu’un grand Monsieur de la chanson française s’en allait. Qui de ma génération n’a pas entendu l’un de ses parents fredonner un couplet, siffler un air, reprendre en cœur le refrain de la « Chanson pour l’Auvergnat », « Il n’y a pas d’amour heureux », « Les copains d’abord », « La chasse aux papillons » ou enfin « Le parapluie » ?
Il disait lui-même « pourquoi philosopher alors qu’on peut chanter ? ». Avec une douce impertinence et une franche liberté de mots et de ton, ce poète a chanté ses idées, ses sentiments, ses pensées, la société et ceux qui la façonnent. L’homme à la guitare s’octroyait le droit d’aborder tous les sujets dans ses chansons. Ses vers nous racontaient des histoires, celles de la vie, parfois graves, parfois railleuses, parfois bougonnes mais jamais sombres. Georges Brassens était un critique bienveillant et optimiste de ses contemporains. La musique qui marche au pas ne l’intéressait pas.
Sur le boulevard du temps qui passe, son éternel sourire est un précieux souvenir, sa liberté de vivre et de penser, un inestimable héritage. 30 ans après, ses textes emplis d’une rare humanité gardent toute leur force. Georges Brassens a marqué la chanson française de son empreinte génétique.
Avec les yeux et les oreilles d’une adulte cette-fois, je continue de faire raisonner sa musique et ses textes, fidèle à l’Oncle Georges, une fidélité à l’image de celle dont il entourait ses proches. Il ne voulait pas faire d’adieu à son vieil ami le public. Alors Georges pas d’adieu, mais seulement quelques notes à reprendre entre copains d’abord.
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