Les premiers éléments de l’enquête indiquent que l’enfant agresseur était victime de harcèlement répété de la part de son camarade.
Ces comportements qui semblaient jusque-là survenir à partir du collège toucheraient donc les enfants dès la primaire ? Il ne s’agit pas de chercher des coupables mais bien de réfléchir ensemble. Car ce drame interroge : le comportement du harceleur n’a pas été repéré et l’enfant harcelé n’a pas trouvé d’adulte référent en qui il ait suffisamment confiance pour se confier, n’envisageant comme seule solution que ce geste violent du coup de couteau.
Tout cela nous conduit à être extrêmement vigilants. Il est important de mesurer si ce cas est isolé en primaire ou s’il révèle une situation plus dégradée. Et surtout, comment éviter que de tels drames se reproduisent, comment prévenir ces situations ? Michèle Picard était présente immédiatement à l’école et les services de la Ville et de l’Education Nationale ont mis en place une cellule psychologique le temps nécessaire. Madame le Maire s’adressait à la Ministre de l’Education nationale pour l’alerter sur la nécessité d’agir avec l’ensemble des acteurs concernés. Mme Vallaud Belkacem a reconnu que l’école devait encore progresser sur la question du climat scolaire.
Le conseil de quartier a proposé une réunion d’information et d’échange aux habitants, une bonne centaine a répondu présente, rejoint par des enseignants, des personnels …
Tout cela permet déjà que cet évènement ne soit pas banalisé, mais il faut aller plus loin, obtenir de l’Education Nationale une réunion de travail avec tous les acteurs concernés pour déboucher sur des mesures concrètes.
Quant au conseil de quartier, pourquoi n’organiserait-il pas à la rentrée avec les parents d’élèves une réunion permettant d’informer les parents sur ce problème et les moyens de le prévenir ?
Affirmons ensemble, à l’école comme dans le quartier, que nous ne laisserons pas passer le harcèlement entre enfants.
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