Le débat d’orientation budgétaire Enregistrer au format PDF

Mercredi 14 janvier 2015

Pierre-Alain Millet

Chaque année, le « débat d’orientation budgétaire » est un moment fort ou chaque groupe politique peut dire l’usage qu’il propose aux Vénissians des moyens de la collectivité, autrement dit, comment la politique locale peut tenir compte de la politique nationale. Comme d’habitude, la droite se cache pour ne pas dire qu’elle défend l’austérité et la casse des services publics, mais pour ce débat 2015, tous les records de duplicité ont été battus. Quand le maire présente les conséquences pour Vénissieux de l’austérité, M. Girard les reprend comme si c’était ce que propose la ville ! Quand elle montre les conséquences sur l’endettement des 7 millions de moins pour la ville en 2017, il n’hésite pas à dire « votre endettement va exploser ! ». Or les chiffres sont clairs. Jusqu’en 2013, la ville a tenu ses engagements et son endettement est resté stable ce qui a permis en 2014 de faire face aux baisses de dotations, tout en maintenant l’investissement en augmentant l’emprunt, sans dégrader la situation de la ville, et toujours sans augmentation d’impôt ! Quant à Mr Ben Khelifa (PS), obnubilé par la défense de la métropole et du gouvernement, il tente de faire croire que les dotations de la ville vont augmenter, et reprend les mêmes arguments que la droite. A tour de rôle, droite et PS tentent de se cacher derrière les conséquences des politiques d’austérité, que presque tous les maires dénoncent. La baisse des dotations, qui conduit le Grand Lyon à annoncer une baisse radicale des investissements et une augmentation d’impôt, est un véritable coup de frein aux projets locaux et à l’emploi local. Oui, si on laisse faire, la ville sera contrainte de reporter des projets, de réduire les missions de service public, sans quoi elle sera étranglée par « l’effet ciseau » que les ménages connaissent bien… quand il faut emprunter pour payer les emprunts… C’est contre cette situation que Vénissieux appelle à agir. Michèle Picard participe à l’action de nombreux maires pour faire revenir le gouvernement sur son plan de rigueur. La majorité prend ses responsabilités en demandant aux services une baisse de 6% des dépenses, le non remplacement de tous les départs, et en confirmant le choix de ne pas augmenter les impôts. Dans cette situation, les Vénissians doivent unir leurs forces pour défendre la ville et ses projets, obtenir des moyens pour les écoles, crèches, équipements, en continuant des services publics de qualité pour la tranquillité, l’environnement, la culture, le sport… Droite et PS justifient la politique économique la plus antisociale que la France ait connue depuis longtemps. Quant à Gattaz, patron du Medef, il faut remonter à Pétain pour trouver une telle arrogance des élites économiques pour faire plier la République sous leurs bottes financières. Oui, Vénissieux résiste, se défend, et elle va continuer à le faire avec succès au service de tous. Nous n’avons pour cela besoin que de deux choses : solidarité contre le chacun pour soi et tous les populistes, détermination pour faire grandir les colères contre cette politique de la dette qui nous écrase.

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