CUCS : cohérence des actions urbaines ET sociales Enregistrer au format PDF

Intervention de Henri Thivillier
Jeudi 1er avril 2010

CONSEIL MUNICIPAL 29 MARS 2010 Groupe Communistes et Apparentés

Rapport n°9 Programmation sociale CUCS 2010

Madame le Maire, chers collègues,

Au nom du groupe communistes et apparentés, je souhaite vous faire part de quelques réflexions sur l’état de la politique de la ville. Depuis 2008 et un Plan Espoir Banlieues désespérant, le gouvernement FILLON, la secrétaire d’Etat à la Ville Fadela AMARA soufflent le chaud et le froid mais laissent surtout les maires sans éléments de soutien à la politique de développement local envers les quartiers dits sensibles. Ce n’est à l’évidence pas leur priorité Le rapport Hamel-André en a rajouté une couche en octobre dernier dans la confusion. Les objectifs du Plan Espoir Banlieues veulent privilégier les aides personnalisées plutôt que le support de tout un territoire : ils se révèlent un échec, internats en alternance, contrats d’autonomie (10% de sorties positives), peu de transversalité des services de l’Etat, notamment au niveau des ministères……. Les zones urbaine sensibles seraient remises en question pour ne garder que 215 quartiers ultra-prioritaire, les définitions de la géographie prioritaire sont non connues à ce jour, les moyens de l’ANRU seront surtout tournés vers la gestion du 1% logement affecté au logement social, les conventions CUCS sont l’objet de totales hypothèses ou spéculations politiciennes, alors que la rédaction des programmes doit faire l’objet de négociations d’ici une signature chaque jour un peu plus compromise en décembre 2010. Réunis ensemble au Grand Lyon, les maires de l’agglomération ont écrit à deux reprises à la secrétaire d’Etat pour lui dire leur inquiétude unanime et leurs orientations, analyses et volontés politiques en vue d’une deuxième convention ANRU et d’un nouveau Contrat Urbain de Cohésion Sociale, pour un renouvellement urbain associé à une forte politique sociale, d’accompagnement des habitants et des structures sociales, associatives des quartiers en difficulté.

La politique de la Ville doit rester contractuelle dans sa définition et partenariale dans sa mise en œuvre. La cohérence des actions urbaines ET sociales est profondément nécessaire.

Sur Vénissieux cela s’est traduit par une convention urbaine avec l’ANRU, qui se termine en mai prochain, laissant en plan l’énorme travail qui reste à faire, mais convention qui a permis de démarrer de nombreux projets urbains qui changent le paysage urbain, mais qui est surtout associée au CUCS 2007-2009, dont les volets sociaux représentent un engagement important des partenaires, Etat, Ville, Gd Lyon, Région, Département, Bailleurs, Associations, etc., prolongé exceptionnellement cette année 2010 en l’absence d’orientations du gouvernement. Même si la politique contractuelle comporte son lot d’obligations et de contraintes, force est de constater que les réalisations sont là pour témoigner de ce que une ville comme la notre, la force de conviction de ses élus et aussi de ses personnels municipaux peuvent mobiliser chez leurs partenaires. Cependant, notre groupe attire votre attention et appelle à la vigilance qui doit être particulièrement grande, au soutien de toutes les forces sociales, politiques, associatives pour qu’une véritable politique de soutien aux quartiers en difficulté soit développée, bien évidemment sur le volet urbain, / et je dirai que c’est le plus « facile », / mais surtout sur le volet éducatif, sur le volet culturel, sur le volet social, celui des aides sociales et par dessus tout sur la création et le retour à l’emploi, par la qualité des parcours scolaires, des enseignements, des filières éducatives, des formations professionnelles. A cet égard nous pensons que les filières pro au lycée Jacques Brel doivent être développées, incitatives et passionnantes pour les jeunes de nos quartiers et leur ouvrir de vraies portes d’avenir, non pas les énièmes accès au secrétariat, comptabilité ou force de vente.

Le groupe communistes et apparentés prend acte que la ville mobilise tous ses moyens financiers, car pour être concret, cela représente 1.400.000 €uros en droit commun et 125.000 €uros en financement « politique de la ville » à la charge de la commune sur un total d’actions, - pour 2010 - , de près de 6 millions d’€uros auxquels les partenaires de la ville apportent également leur concours .

Le groupe communistes et apparentés approuvera ce rapport qui porte sur les subventions concernant 78 fiches action, regroupées en 7 volets, dont la plupart sont la continuation d’actions de l’année précédente mais aussi avec 14 actions nouvelles.

Je vous remercie

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